C’est encore la période de la chasse, des noix, des châtaignes et encore des champignons dans les endroits abrités et, fait assez rarissime, une fermière des environs avait de grandes gamelles de morilles !
Et pendant ce temps là :
• la Direction se fait tirer l’oreille sur le Plan de Continuité d’Activité (PCA) à mettre en place face à la pandémie grippale ! (Vous avez dit pandémie ?),
• le Syndicat s’implique fortement au niveau des élections des membres du Conseil de surveillance du FCPE Total Actionnariat France,
• et, comme si cela ne suffisait pas, le SICTAME trouve encore des forces pour les jeter dans le Congrès national de l’UNSA qui s’est déroulé à Pau.
Je vous invite d’ailleurs à lire l’article SICTAME sur les à côté de ce Congrès.
Pourquoi Pau ? Je ne vous saoulerais pas en vous parlant de Pau, je vais simplement vous faire cadeau d’un court extrait d’un poème de Paul-Jean Toulet qui séjourna à Pau dans la Villa Navarre où étaient logés les congressistes parisiens du SICTAME :
« Un jurançon 93
Aux couleurs de maïs,
Et ma mie, et l’air du pays :
Que mon cœur était aise.
Ah, les vignes de Jurançon
Se sont-elles fanées,
Comme ont fait mes belles années,
Et mon bel échanson ?
Dessous les tonnelles fleuries
Ne reviendrez-vous point
A l’heure où Pau blanchit au loin
Par-delà les prairies ? »
Donc, sans avoir aucunement forcé sur le Jurançon, le SICTAME a adhéré à la feuille de route proposée et adoptée à Pau :
« PLUS FORT l’UNSA !
Oui, l’UNSA doit être plus forte si on veut que, dans ce pays, un syndicalisme réformiste combatif s’impose.
Oui, l’UNSA doit être plus forte si l’on veut que, demain, le syndicalisme réformiste ne se réduit pas à une « agence sociale » centrée uniquement sur les missions d’intérêt général.
Oui, « Plus fort l’UNSA ». Loin d’un cri de guerre aux relents de repli identitaire, doit être compris comme un message d’ouverture et d’espoir.
Et, à notre niveau, « Oui, plus fort le SICTAME » pour amener notre pierre à l’édifice et bâtir une UNSA plus forte !
A suivre …