1er mai

« WOULO Pou 1é Mé
Ansanm Ansanm Pou Ba Péyi-la on Dôt Balan Pou Kalbandé Lespwatasyon Kapitalis é Kolonialis *»
Ce premier mai là était très coloré sous le soleil des Antilles, mais les revendications étaient bien sérieuses car il s’agissait entre autre de mettre en exergue la ‘Lutte internationale des travailleurs pour lutter :
-contre les licenciements,
-la précarité, l’exclusion, l’Exploitation, la Discrimination et la Répression anti-syndicale … une revendication très motivante pour qu’un adhérent du SICTAME, fusse-t-il retraité, aille bronzer devant le stade de Saint-François/Guadeloupe.
Et le SICTAME espère avoir fait avancer cette revendication particulière dans la ‘tête’ de la DRH. L’avenir nous le dira …
Nous, métropolitains, oublions un instant l’évocation du colonialisme et intéressons nous au kalbandage des patrons car ces gens là, qu’ils soient manager d’une souris, d’une gazelle ou d’une éléphante, se moquent un tantinet de notre fiole !
Savez-vous que les salaires des éléphants du CAC40 ont atteint des niveaux qui feraient avaler la « Holly Bible » au plus libéral des patrons américains !
Il n’y a plus de limite et ces gens là n’ont plus, non plus, de limites !
Dans les années 60, il était assez généralement reconnu que, pour rester dans les limites de la décence, le salaire d’un patron ne devait pas être plus de 20 fois supérieur à celui de son salarié de base.
Au cours des décennies 70, 80, et 90, aux US comme en Europe le salaire patronal est passé à 80 fois, 150 fois, 300 fois, 500fois et plus. Cette envolée est devenue usage sans que les élus de la nation et les syndicats patronaux sans émeuvent beaucoup. D’aucuns ont même franchi allègrement les 8.000 fois … à ce stade, c’est le bonhomme qui déraille et qui a un rapport pathologique avec la possession.
Et quand on pense qu’on nous rabâche que les salariés français sont trop payés , qu’ils ne travaillent pas assez et qu’ils coûtent trop chers à leurs patrons, il y a quand même de quoi se taper le cul par terre ! (Sorry, un soupçon trivial !)
Ou alors comme le dit si bien un éditorialiste d’un média régional : « Il vaudrait mieux hospitaliser les malades que d’en faire une ‘élite *».
Aussi, si vous êtes encore actifs dans vos entreprises n’oubliez pas de forcer sur la revendication salariale, il y a là, une marge de progrès !
Et si vous êtes retraités, il vous reste les manifestations dans la rue pour sauvegarder votre pouvoir d’achat (cela vous rappellera votre jeunesse militante) !

A suivre …

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