C’est fou que de constater ce qui se passe dans notre beau pays :
-des badauds arrêtés parce qu’ils sifflent tel ou tel membre du gouvernement en place,
-des internautes mis au trou pour avoir caricaturé un personnage politique,
-des employés virés de leur Société parce qu’ils ont osés critiquer, peut être vilipender leurs dirigeants
-et chez nous, un acharnement démesuré sur la personne d’un ancien Président salarié d’un fonds actionnariat !
Sommes-nous tombés sur la tête au pays gaulois où la contestation, la râlante, la grogne, la rogne, la bisque, la rouspétance, la rouscaille, le ronchonnement, le bougonnement et la raillerie font parties de notre culture? Enfin quoi ! Le ciel nous est-il tombé sur la tête ?
Las, je ne vais pas continuer à maronner, et je ne vais pas non plus philosopher sur le sujet.
Je vais simplement vous offrir un passage du discours prononcé par Monsieur le Président André Blanchard lors de la mise en place du C.C E. de la S.N.P.A. le 17 décembre 1958 à la Villa ‘Les Allées’ à Pau.
« M.BONIS. et moi, nous n’avons pas été toujours d’accord mais je suis de ceux qui pensent que l’opposition et la critique sont parmi les points d’appui dont un chef d’Entreprise a besoin lorsqu’il prend des décisions.
Il est toujours utile pour un Chef d’Entreprise de connaître les objections auxquelles peuvent donner lieu les mesures qu’il prend, de les étudier et d’en discuter.
S’il en tient compte, il prend sa décision en connaissance de cause car il a été éclairé sur tous les aspects du problème.
Président André BLANCHARD »
A méditer !
NB : M.BONIS était membre du C.E. de la S.N.P.A. depuis les années 1946/1947. Ce C.E. siégeait au début à Toulouse.