Un Congrès irréfragable !

Le SICTAME était invité à participer au IVéme Congrès de l’UNSA ; j’y étais comme auditeur de la délégation UNSA-Retraités.

Pour son premier Congrès UNSA et, vu son adhésion récente, le SICTAME pensait n’y assister qu’en auditeur attentif afin de mieux s’imprégner de la force de l’UNSA. Et ben non, voilà t’y pas, que sollicité par le Secrétaire Général de l’UNSA, Alain Olive en personne, le SICTAME dut se dévoiler à l’ensemble du Congrès. Allez hop, rendez-vous sur l’estrade le jeudi à 8h17 pétantes.

Quel challenge ! Certes le SICTAME est habitué à les relever mais la délégation étant restreinte, les présents ont dû se faire violence pour montrer au Congrès que la qualité « es-SICTAME » est un vrai label de qualité !

Mais comment faire ?

Primo, désigner démocratiquement l’orateur qui devra frapper l’auditoire et l’UNSA ! Alors, réunion, tout de go d’un conseil de crise restreint dans le patio du restau du coin, avant d’attaquer les huîtres et les oursins (sortis du frigo). A la deuxième tournée de muscadet (je fais local, mais cela me prive de : apéro, Porto, tinto ou autre curaçao, diabolo …) pour décider que, banco, le SICTAME allait faire donner « le buto » en solo dans le rodéo pour capter l’attention de l’assistance. Pas au lasso, nous ne sommes pas au zoo ni au Lido, mais avec, en véritable pro, des bons mots (in petto, je pense avoir été son impresario …sourions!). Alors, illico, à nos stylos, car nous n’avons pas de dactylo, et pas question d’aller piano pour remplir quelques rectos versos in-octavo terminés in-plano ! (NDLR : nous n’avons pas bu des hectos, il est bon de le signaler au passage.)

Secundo, le texte de l’intervention demanda quand même plusieurs heures pour être finalisé, sans gâcher pour autant le feuilleté de cabillaud à la gelée de pieds de cochon, le bar au sel de Guérande ou le sandre de Loire cuit au foin ! Mais la délégation a bien travaillé, tous les thèmes ont été revisités, le vocabulaire revu, les effets de manches bien programmés et comme tout cela contenait dans 3mn 30sec, un post-scriptum fut ajouté pour secouer un peu le landerneau. (cf. le texte intégral de l’intervention donné dans ces cahiers).

Tercio, c’est le grand jour, le Président du SICTAME, G.O de circonstance, sort sa troupe du dodo très tôt. Aurions-nous raté l’événement ? Coquin de sort, non ! Nous ne sommes pas des rigolos, ni des gigolos, que des lève-tôt. Alors en auto ou en métro, nous voici rendus à la Cité des Congrès où nous attendons, sérieux et anxieux, la prestation du SICTAME-TOTAL / UNSA. Et puis, ponctuel, voilà Bernard qui, oubliant son lumbago, sort du halo et de l’incognito pour disposer du micro pendant 4 minutes. Il est un peu falot le maestro, mais dès qu’il lance ses premiers trémolos, avec ce qu’il faut de vibrato dans un tempo parfait, la salle en écho renvoie un silence quasi religieux (oui, bon, je sais, ici le milieu serait plutôt laïc…) qui permet d’entendre les congressistes écouter (fort de café quand même !). Devant l’estrade, Benoît, qui d’habitude fait du vélo (pour perdre des kilos), mais qui connaît le topo, est présentement à la photo pour immortaliser l’instant tandis que le reste de notre délégation hurle ses bravos. A ce type de loto, il faut être le bon numéro, car il y a de sacrés cocos. Et le discours, moderato, staccato, allegro, furioso, crescendo, sans sforzando ni larghetto ou andantino, parfois pianissimo ou fortissimo, mais toujours accelerando et bravissimo fait son œuvre poco à poco.

Quarto, pas de bobo, pas de haro, pas d’imbroglio, pas de quiproquo, le SICTAME a réussi avec brio. Cocorico ! C’est l’Eldorado ! Son intervention est maintenant actée dans les micros, les phonos, les folios, les mémentos, pas encore sur kakémonos, et Bernard a reçu quelques douros en étant, en soirée, congratulé par Alain Olive, qui passait entre les pasos et flamencos.

Honneur qui, bien sûr, rejaillit sur les grouillots qui ont mitonné le ‘mémo’ et sur l’ensemble du SICTAME.

Encore une fois, le SICTAME : Bravissimo !!!!!!!!!!!

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